Comme le temps, le climat et le cycle de l’eau ignorent les frontières nationales, une coopération internationale efficace à l’échelle du globe est indispensable pour assurer le développement de la météorologie et tirer avantage de ses applications.
L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et la Coopération Bilatérale avec les Services Météorologiques Nationaux de pays partenaires fournissent par excellence le cadre d’une telle coopération internationale à la DGM.
Introduction
Les activités relatives au climat à la Direction Générale de la Météorologie (DGM) consistent à conserver la mémoire du climat, d’une part, et à fournir les services climatiques adaptés aux besoins des différentes parties prenantes, d’autre part. Ainsi, ces activités englobent entre autres :
Le parc instrumental de Maroc Météo est très diversifié partant du simple thérmomètre à mercure au système de réception de l’imagerie satellitaire.
Le parc instrumental constitue une partie fondamentale de l’infrastructure technique de Maroc Météo.
Maroc Météo dans ses missions, veille à la sécurité, à la régularité et à l’efficacité de la navigation aérienne par la fourniture d’une assistance régulière d’informations météorologiques variées.
Editeur : Direction Générale de la Météorologie, Ministère de l'Equipement et de l'Eau
Siège : Boulevard Mohamed Taieb Naciri – Hay Hassani , B.P 8106 Casa-Oasis - Casablanca - Maroc
Tel: (+212) 522 913805/03 - Fax: (0522) 91 31 45 – Fax : (0522) 91 37 97
Sous la tutelle du Centre National des Recherches Météorologiques de Maroc Météo, la Prévision Numérique a la charge de fournir des prévisions numériques (calculées) du temps à courte et à moyenne échéance avec la meilleure précision possible.
Il s’agit de fournir en temps optimal les sorties sous plusieurs formats exploitables des versions opérationnelles du modèle numérique. Le modèle ALADIN de prévision numérique du temps est développé et maintenu au sein d’un consortium International regroupant 13 pays européens en plus du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie.
Les changements climatiques sont devenus aujourd’hui un domaine d’études et de recherches prioritaire à l’échelle internationale vu leurs impacts étendus sur les différents secteurs socio-économiques des pays. Pour répondre aux exigences en la matière au niveau national, Maroc Météo a mis en œuvre, plusieurs programmes et projets axés sur les changements climatiques.
Les travaux et recherches menés dans le domaine des changements climatiques s’articulent au tour de différents axes principaux:
Le Programme national de modification artificielle du temps baptisé « AL Ghait » par Feu sa Majesté le Roi Hassan II, a démarré en 1984 pour contribuer à la recherche de solutions aux problèmes de ressources en eau, liés tant à la pression d’une demande toujours plus forte qu’aux aléas du climat.
Maroc Météo, consciente de son rôle déterminant vis-à-vis de l’agriculture et de ses secteurs connexes, a entrepris la mise en place d’un programme d’assistance agrométéorologique au secteur agricole basé sur la modernisation des méthodes d’élaboration de produits, et des services de dissémination de l’information.
Modélisation de la qualité de l’air :
Il s’agit de prévoir l’évolution des concentrations des polluants atmosphériques (dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, les poussières et l’ozone) à l’aide de différents types de modèles.
La modélisation peut être de type :
Indice Atmo
L'indice Atmo-Maroc est calculé à partir de la concentration dans l'air ambiant de quatre polluants mesurés en continu par des appareils automatiques:
le dioxyde d'azote (NO2) dégagé essentiellement par la circulation automobile
Moyens de mesure de la qualité de l’air
La surveillance de la qualité de l’air consiste en un suivi spation-temporel d’un certain nombre de paramètres indicateurs de la pollution afin de situer le niveau de la qualité de l’air par rapport à des normes fixer par la réglementation. Au niveau du réseau de la qualité de l’air, le suivi est assuré par la technique dite active et qui consiste à équiper chaque site de mesure d’un ou de plusieurs analyseurs mesurant, en continu et de manière automatique, un ou plusieurs polluant(s) spécifique(s). Ces analyseurs sont placés soit dans :
Le laboratoire de surveillance de la qualité de l’air est une station de mesure mobile permettant de réaliser des campagnes de mesure afin d’évaluer la qualité de l’air là où il n’existe pas de stations fixes ; zones urbaines, rurales, ou industrielles susceptibles de connaître une situation particulière en matière de pollution de l’air. Il permet également de vérifier la représentativité des données issues du réseau de mesure continu.
Modélisation : il s’agit de prévoir l’évolution des concentrations des polluants atmosphériques (dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, les poussières et l’ozone) à l’aide de différents types de modèles.
La modélisation peut être de type :
Les activités de « Recherche et Développement » revêtent un caractère primordial à la DGM. Elles se trouvent en amont de plusieurs activités opérationnelles et de production. Elles constituent aussi un levier pour le développement des compétences et pour le rayonnement international du pays dans le domaine de la météorologie et ses dérivées.